Pascal Speter

Les mois passent et rien ne change

Les mois passent et rien ne change à la crèche des Coccinelles. Depuis plusieurs mois, j'ai attiré l'attention de notre premier magistrat sur la crèche Les Coccinelles de Trets. Malheureusement, aucun changement n'a été constaté, voire les conditions se détériorent. De nombreux membres du personnel manquent à l'appel (absences, arrêts maladie, personnels non remplacés, etc.), pendant que la direction générale de l’IFAC et le maire font semblant que tout va bien.

Au début du mois d'avril, la direction de l'IFAC avait programmé une seconde réunion avec les parents pour éteindre l'incendie, mais elle a été reportée sans qu'une nouvelle date ne soit fixée, sous prétexte de l'absence de la directrice en arrêt. Cependant, la réalité est toute autre : la direction, soutenue par Pascal Chauvin, dissimule une vérité sombre.

Suite à mes courriers aux services compétents, la direction nationale de l'IFAC aurait diligenté une enquête conjointe avec la préfecture et le ministère de tutelle de la petite enfance.

Pascal Chauvin et la direction de l’IFAC retardent délibérément dans l'espoir que ce scandale s'estompe, mais ils se trompent. Il est impératif de ne pas rester silencieux face à l'injustice subie par cinq femmes qui ont simplement cherché à travailler dans des conditions favorables. Il convient de rappeler que deux d'entre elles ont été licenciées et trois mises à pied pour la seule raison d'avoir osé dénoncer les mauvais traitements institutionnels, une gestion toxique où le bien-être des enfants n'est pas pris en considération.

Véritable arrêt de travail ou mise à l'écart ? La question mérite d'être posée et des doutes persistent. Depuis la réunion d'urgence à la crèche du 1er février, la directrice est en arrêt malgré cela, elle poursuit ses activités en tant que photographe indépendante, ce qui laisse planer le doute sur le véritable motif de cet arrêt.

Je tiens à souligner qu'aucun changement n'a été constaté dans le fonctionnement malgré l'enquête en cours. L'impunité prévaut. Le manque de personnel qualifié persiste actuellement dans la crèche, 2 encadrants pour 18 enfants par groupe. Le manque de surveillance et de vigilance du personnel entraîne des incidents, et il est légitime de se demander jusqu'à quand cette situation perdurera. Les employés licenciés n'ont pas été remplacés. La crèche ne remplit plus le service public pour lequel elle a été mandatée.

Alors là, mes chers élus de notre charmante ville, je me demande sérieusement si vous n'avez jamais eu honte en vous regardant dans un miroir. Je n'ai reçu comme réponse que d'être comparé au bouffon du roi. Eh bien, si c'est l'image que vous avez de moi, alors je l'adopte avec fierté ! Je secoue ma clochette pour éviter de tourner en rond et je me bats pour ce que je crois être juste.

Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article